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23 September 2020

Millions of people forced from their homes face dual hardship of Covid-19

Around 14.6 million new internal displacements were recorded across 127 countries and territories between January and June 2020, according to a new report by the Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC).

Conflict and violence triggered 4.8 million, primarily in Africa and the Middle East, a million more than in the first half of 2019. The greatest increases were in Syria, where nearly 1.5 million were recorded, the Democratic Republic of the Congo (DRC) with 1.4 million and Burkina Faso with 419,000. The situation in Burkina Faso has deteriorated rapidly into the worst displacement crisis in West Africa as armed groups grow and expand their reach. Elsewhere in Africa, Cameroon, Mozambique, Niger and Somalia reported more new displacements in the first half of 2020 than in the whole of 2019.

“The staggering figures recorded in the first six months of the year are testament to the persistent volatility of displacement crises worldwide,” said IDMC’s director, Alexandra Bilak. “Compounding this is the Covid-19 pandemic, which has reduced access to health care and increased economic hardship and protection risks for displaced communities.”

Sudden and slow-onset disasters triggered 9.8 million new displacements in the first half of 2020. Cyclone Amphan, which led to the pre-emptive evacuation of 3.3 million people in India and Bangladesh, was the largest event. Preliminary estimates indicate that as many as 2.8 million homes were damaged or destroyed in West Bengal, and another 100,000 people are thought to have been left homeless in Bangladesh. This suggests that many of those displaced are likely to remain so for prolonged periods.

The report also reveals that many people living in areas exposed to disasters from North America to South Asia are reluctant to leave their homes for fear of contracting Covid-19 in evacuation centres.

It shows too how a range of factors have converged to aggravate the situation of internally displaced people (IDPs) worldwide. The humanitarian crisis in Yemen, which was already the world’s worst, deepened in the first half of 2020, the result of ongoing conflict, high Covid-19 infection rates and some of the worst flooding in years. High numbers of displacements triggered by both conflict and disasters have also complicated the crises in DRC and Somalia.

“It is extremely worrying to report numbers this high so early in the year, particularly as we know that the majority of weather-related hazards in 2020 are still to come,” said Bilak. “Our report confirms once more that the international community must support governments in reversing these trends and finding long-term solutions to displacement.”

 

NOTES TO EDITORS:

About IDMC:
The Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) is the world's authoritative source of data and analysis on internal displacement. Since its establishment in 1998, as part of the Norwegian Refugee Council (NRC), IDMC has offered a rigorous, independent and trusted service to the international community. Their work informs policy and operational decisions that improve the lives of the millions of people living in internal displacement, or at risk of becoming displaced in the future.

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Dawn Vout, IDMC
Email: dawn.vout@idmc.ch
Office: + 41 22 552 36 48
Mobile: +41 78 656 4622

Live and pre-recorded interviews can be arranged with Alexandra Bilak, IDMC’s director.

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Dans le contexte de pandémie mondiale de la Covid-19,  des millions de personnes forcées de quitter leur lieu de résidence font face à une double menace   

Environ 14,6 millions de nouveaux déplacements internes ont été enregistrés dans 127 pays et territoires entre janvier et juin 2020, selon un nouveau rapport de l'Observatoire des situations de déplacements interne (IDMC).

Les conflits et la violence ont entrainé le déplacement de 4,8 millions personnes à l’intérieur de leur propre pays, principalement en Afrique occidentale et sub-saharienne, ainsi qu’au Moyen-Orient, soit plus d’un million supplémentaire qu’au cours de la même période en 2019. Les augmentations les plus importantes ont été observées en Syrie, avec plus d’1,5 million de nouveaux déplacements, en République Démocratique du Congo (RDC), avec plus d’1,4 million et au Burkina Faso avec 419,000 nouveaux déplacements enregistrés. La situation au Burkina Faso s’est rapidement détériorée et devient ainsi la pire des crises humanitaires en Afrique de l’Ouest où les groupes armés et leur influence prennent de l’ampleur. Ailleurs en Afrique, au Cameroun, au Mozambique, au Niger et en Somalie, le nombre de nouveaux déplacements observés sur la seule période du premier semestre 2020 est supérieur à celui enregistré dans chacun de ces pays sur l'ensemble de l'année 2019. 

« Les chiffres consternants enregistrés au cours des six premiers mois de l'année témoignent de l’instabilité persistante des crises de déplacement dans le monde », déclare à ce sujet la directrice de l’IDMC, Alexandra Bilak. 

Les catastrophes, quant à elles, ont provoqué 9,8 millions de nouveaux déplacements au cours du premier semestre 2020. La plus importante d’entre elles a été le cyclone Amphan, entrainant l'évacuation préventive de 3,3 millions de personnes en Inde et au Bangladesh. Les premières estimations font état de 2,8 millions de maisons endommagées ou détruites au Bengale occidental, et on estime qu’au Bangladesh, 100,000 personnes se sont retrouvées sans abris. Cela laisse entendre   qu'une part importante de ces personnes déplacées risquent de le rester durablement.

Le rapport révèle notamment qu’en ce contexte de pandémie, de nombreuses personnes vivant dans des zones propices aux catastrophes, que ce soit en Amérique du Nord ou en Asie du Sud, sont réticentes à quitter leur domicile en cas d’évacuation par crainte de contracter la Covid-19 dans les centres d'évacuation. 

Il montre également en quoi de divers facteurs ont convergé pour aggraver la situation des personnes déplacées internes (PDI) dans le monde entier durant cette période. La crise humanitaire au Yémen, d'ores et déjà la pire crise à l’échelle mondiale, s’est intensifiée du fait des conflits persistants, du nombre élevé de cas d’infections dû au virus et des inondations sans précédent qu’a connu le pays. Par ailleurs, les crises en RDC et en Somalie se sont vues aggravées par le nombre élevé de déplacements enregistrés dans ces pays sur la période de janvier à juin 2020.

Mme Bilak a déclaré qu’« il est extrêmement inquiétant de constater des chiffres aussi élevés si tôt dans l'année, d'autant plus que nous savons que la majorité des déplacements liés aux phénomènes météorologiques en 2020 sont encore à venir ». Elle ajoute que « notre rapport confirme une fois de plus que la communauté internationale doit impérativement aider les gouvernements à inverser ces tendances et à trouver des solutions aux situations de déplacements sur le long terme ».

 

À propos de l’IDMC:
L’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) est la principale source d’information et d’analyse sur le déplacement interne à l’échelle mondiale. Depuis son lancement en 1998 au sein du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), il apporte à la communauté internationale un service rigoureux, indépendant et fiable. Ses travaux viennent guider la prise de décisions politiques et opérationnelles dans l’optique de garantir des conditions de vie meilleures aux millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays ou risquant de le devenir.

Pour toute demande d’entretien, veuillez contacter:
Dawn Vout, IDMC
Email: dawn.vout@idmc.ch
Bureau : +41 22 552 36 48
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Des interviews pré-enregistrés et en direct peuvent-être organisés avec Alexandra Bilak, directrice de l’IDMC.

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Millones de desplazados internos se confrontan a un doble desafío por el Covid-19   

Cerca de 14,6 millones de nuevos desplazamientos fueron registrados en 127 países y territorios entre enero y junio de 2020, según un nuevo informe publicado por el Observatorio de Desplazamiento Interno (IDMC por sus siglas en inglés)

El conflicto y la violencia causaron 4,8 millones de nuevos desplazamientos durante el primer semestre de 2020, un millón más que en el mismo período el año pasado, la mayoría en África y Oriente Medio. El aumento más considerable tuvo lugar en países como Siria, donde cerca de 1,5 millones de desplazamientos fueron registrados, seguido por la República Democrática del Congo, con 1,4 millones, y Burkina Faso con 419,000. La situación en Burkina Faso ha deteriorado con rapidez, al punto de convertirse en la peor crisis de desplazamiento en África Occidental, debido al aumento y a la expansión de grupos armados. En otros países de África como Camerún, Mozambique, Níger y Somalia, se han registrado más desplazamientos en el primer semestre de 2020 que en todo el 2019.  

“Las cifras registradas en los primeros seis meses del año ponen en evidencia la persistente volatilidad de las crisis de desplazamiento a nivel mundial”, afirmó Alexandra Bilak, directora del IDMC. “Añadiéndole a esto, la crisis del Covid-19 ha reducido el acceso a salud y ha aumentado las dificultades económicas y de protección de las comunidades desplazadas”. 

Los desastres, por otro lado, causaron cerca de 9,8 millones de nuevos desplazamientos en la primera mitad de 2020. El evento que generó más desplazamiento fue el ciclón Amphan en India y Bangladesh, en donde cerca de 3,3 millones de personas fueron evacuadas de manera preventiva. Estimativos preliminares indican que cerca de 2,8 millones de casas fueron destruidas o dañadas en el estado indio de Bengala occidental, y cerca de 100.000 personas se quedaron sin hogar en Bangladesh. Estas cifras indican que muchos de los evacuados se verán enfrentados a una situación de desplazamiento prolongado.  

El informe también revela que muchas personas viviendo en áreas expuestas a desastres en Norteamérica y Asia meridional son reacias a abandonar sus hogares por miedo a contraer Covid-19 en centros de evacuación.  

También muestra cómo una serie de factores están convergiendo para agravar la situación de los desplazados internos a nivel mundial. La crisis humanitaria en Yemen, que ya era la más grave del mundo, continuó deteriorando en la primera mitad del 2020 debido al conflicto, un alto número de contagios por Covid-19, y una de las peores inundaciones en años. Un alto número de desplazamientos también complicaron las crisis en la República Democrática del Congo y Somalia.  

“Es muy preocupante estar llegando a cifras tan altas siendo tan temprano en el año, particularmente si tenemos en cuenta que la mayoría de las amenazas naturales relacionadas con el clima en 2020 están aún por ocurrir”, dijo Bilak. “Nuestro informe confirma una vez más que la comunidad internacional debe apoyar a los gobiernos para revertir estas tendencias y encontrar soluciones al desplazamiento a más largo plazo.” 

 

Sobre el IDMC:  

El Observatorio de Desplazamiento Interno (IDMC) es la fuente mundial autorizada de datos y análisis sobre desplazamiento interno. Desde su creación en 1998 como parte del Consejo Noruego para los Refugiados (NRC), el IDMC ha ofrecido un servicio riguroso, independiente y fiable a la comunidad internacional. Nuestro trabajo informa sobre las decisiones políticas y operacionales que mejoran las vidas de los millones de personas que viven en circunstancias de desplazamiento interno y de aquellas que están en riesgo de ser desplazadas en el futuro. 

Para entrevistas, favor contactar a:  

Dawn Vout, IDMC  
Email: dawn.vout@idmc.ch   
Office: + 41 22 552 36 48 
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Entrevistas pre-grabadas o en vivo pueden ser agendadas con la directora de IDMC, Alexandra Bilak  

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